Les vertus des noix pour la flore intestinale

La consommation régulière de noix peut non seulement améliorer le taux de cholestérol, mais a également un effet bénéfique sur la flore intestinale.

La vertu de la noix pour la santé

La consommation régulière de noix améliore non seulement le taux de cholestérol sanguin, mais aussi la flore intestinale. C’est ce qu’a montré une étude dirigée par le professeur Klaus Parhofer, médecin principal à la clinique médicale et à la polyclinique IV de l’hôpital de l’université Ludwig-Maximilian (LMU) à Munich. Il a déjà été prouvé au cours des années précédentes que la consommation régulière de noix entraîne une baisse du cholestérol non-HDL (le « mauvais » cholestérol). On découvre maintenant les conséquences positives pour le microbiome.

Dans l’étude prospective et randomisée sur les noix, il a été démontré que davantage de bactéries probiotiques et productrices d’acide butyrique sont détectables dans les selles en cas de consommation régulière de noix (43 g par jour pendant 8 semaines). « Il est connu que la composition de la flore intestinale a une influence sur la santé humaine. D’autre part, nous savons que l’alimentation peut influencer le microbiome. L’étude a maintenant montré que la consommation régulière de noix favorise les bactéries qui sont liées à une diminution de l’obésité et du diabète », explique M. Parhofer.

Que dit les études ?

De précédentes études sur les noix ont déjà confirmé un effet positif des noix sur la santé. Déjà 43 g/jour améliorent le métabolisme des graisses et réduisent le mauvais cholestérol d’environ 5 %. « Et ce, indépendamment du fait que l’on supprime les graisses ou les hydrates de carbone du régime alimentaire au lieu des noix », souligne le professeur Parhofer. « Ainsi, nous pouvons prouver avec notre étude que la consommation de noix seule est le facteur décisif pour l’effet positif sur le taux de cholestérol. Il importe donc peu que vous réduisiez les graisses ou les glucides en mangeant une poignée de noix chaque jour. »

Dans une deuxième approche, l’équipe du professeur Parhofer a cherché à savoir si le fait que les fruits à coque soient consommés au cours du repas principal (par exemple, dans une salade) ou en tant qu’en-cas fait une différence. Là encore, il n’y avait pas de différence dans le métabolisme des graisses.